"Ce blog pour réapprendre aux femmes à aimer vivre avec les hommes, et mieux comprendre le monde francophone contemporain"
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vendredi 12 août 2011

"Vous non plus, vous n'habitez pas Orléans ?"

...me dit un cafetier maghrébin ayant pris commerce près lieux, sans doute, où vainquit, pour 1ere fois, la pucelle.
Par une tiède journée d'été je m'étais rendu dans ladite ville avec l'idée de vérifier si elle faisait partie de la banlieue très lointaine de Paris ou était déjà raccroché à ce désert médiatique que l'on nomme la province. Arrivé la nuit tombé, je gardais peu d'espoir de trouver une réponse définitive ce soir à mes questions jusqu'à ce que le cafetier me la serve sur un plateau avec ma bavette, mes petit pois et mon demi de 16.


L'autre non-orléanesque de la soirée était un militaire de Dijon en congé voir ses filles qu'en âme simple il avait invité au café pour l'occasion. Les trois grâces à travers ris espiègles et rires convulsifs  revêtant un physique pour le moins mauresque et témoignant ainsi des goûts en matière de femmes du papa. Le fait que le fils du patron officiait aussi sous les drapeaux, aurait pu finir par le mettre dans les petits papiers de ce dernier. Mais il n'était pas d'Orléans....
"Dijon, c'est de la merde, s'exclama tout à coup le patron
"Ah, non, non quoi, là, non, vous ne pouvez pas dire ça, c'est un belle ville" maugréé le "20 ans de carrière", qu'on imaginerait tout à coup beaucoup plus volontiers en train de découper un filet mignon que de massacrer du taliban.
 IL y a des fleuves infranchissables entre Orléans et Dijon, c'est ce qui fait l'agrément d'un séjour province. Mais tant il est vrai que deux villes de province peuvent se mesurer à coup de joutes poétiques car elles ne se sont jamais contemplées yeux dans les yeux; toute confrontation avec la ville lumière s'avère nulle et non avenue, tant la réalité frappe alors dans toute sa crudité le moindre petit bar perdu d'Orléans.   Je finis ma bavette et pris congé.

voir aussi :

http://spqrxx.blogspot.com/2011/08/de-roxane-jean-claude-vandame-quelle.html
http://spqrxx.blogspot.com/2011/08/un-americain-fait-scandale-paris-une.html


2 commentaires:

Anonyme a dit…

"Selon Charles Foulon, on donne le nom de Congé à des poésies lyriques personnelles composées par certains trouvères du 13e siècle, qui ont pour sujet l'adieu d'un poète à une ville (à l'occasion d'un départ plus ou moins douloureux). Par ex, les Congés de Jean Bodel, d'Adam de la Halle et de Baude Fastoul sont liés à la ville d'Arras"

Anonyme a dit…

Erratum
Jeanne naquit à Domrémy, dans la Meuse. Le premier succès militaire de la pucelle fut la prise d'Orléans.