"Ce blog pour réapprendre aux femmes à aimer vivre avec les hommes, et mieux comprendre le monde francophone contemporain"
Sébastien

"Selon les statistiques, il y a une personne sur cinq qui est déséquilibrée. Si tu es avec quatre personnes, et qu'elles te semblent toutes saines, ce n'est pas bon."
Jean-Claude Van Damme

"Je dédie ce blog à Naples, aux femmes, à la géographie, à la mesure et à l'intelligence."
Guillaume


lundi 30 mai 2011

S'il s'avise de te pincer les fesses...fais comme si c'était pas trop grave


Je reçois souvent des témoignages de la part d'amis, du genre ce celui là : 
"Durant un déjeuné à la cantine, à la pause de midi avec mes collègues, il y a encore une femme qui a raconté qu'un haut fonctionnaire français l'avait tripoté dans le TGV. Réprobation générale de tous les collègues. "Le salaud, le ...."enfin la curée. Ça me démangeait très fort de dire " bon y a pas mort d'homme", mais j en'ai pas trouvé de raison de me faire détester aux yeux de personnes que je trouve plutôt sympathiques d'habitude. Ça m'arrive assez souvent de me retrouver dans cette situation, quand le sexe est abordé de cette manière par les femmes, et ça me met à chaque fois mal à l'aise. Durant ces moments, il y a toujours quelques hommes aussi lâches comme moi qui gardent le silence, mais la majorité prend ouvertement parti pour les demoiselles et lancent les chiens, je déteste vraiment ces situations." 

Que répondre à votre copine quand elle "lâche les chiens" de cette manière et que vous, et quelques autres hommes, avez l'impression d'être pris en otage? Il faudrait lui dire que les hommes se fatiguent toute la journée à faire un travail qu'ils n'aiment pas et que ça les rend heureux de regarder une belle fille, et que si un courageux lui met la main, la demoiselle peut très bien faire comme si c'était pas grave, comme proposé par ce film : 



Observons la réaction de cette femme (extrait ci en bas) lorsqu'elle reçoit une petite tape sur la fesse. Passé le sursaut de surprise, elle hésite à s'indigner, mais finalement accepte la communication visuelle avec l'homme, on sent presque un peu d'empathie. Et puis ça la fait réfléchir. Elle quitte ce regard masculin qui n'est pas celui du dominateur lubrique, mais d'un homme épuisé par le labeur qui interpelle la femme comme il le peut. Puis elle se dirige vers la fenêtre ouverte pour regarder la réalité, enfin consciente du malheur quotidien de l'humanité au travail, presque déjà gagnée au socialisme. Au final, la main aux fesses agit comme une sorte de rappel à l'ordre moral d'une féminité dont il est difficile d'obtenir l'attention plus de 15 secondes, qu'on soit marié avec la dame depuis 20 ans, ou qu'elle soit votre simple collègue de travail. Une féminité un peu éparpillée qu'il faut parfois aller chercher et rassembler pour le bien commun, comme on peut.



SA

Voir aussi : http://spqrxx.blogspot.com/2010/10/western-cassoulet-un-genre-mort-ne.html

vendredi 27 mai 2011

Le transport amoureux expliqué à ma copine


Tu dois savoir, ma douce, que l'amour est une transaction avec un inconnu (celui qui tu appelles ton chéri), qui implique un transport amoureux plus ou moins partagé, et une prise en compte des risques liés à ce transport, eux aussi partagés. 

Les parisiennes consomment surtout de l'amour en CPT ou CIP : Tranport amoureux payé par le vendeur jusqu'à un terme à négocier...(+ assurance comprise dans le cas d'un CIP). C'est à dire que suite à un accord entre ton chéri et toi, c'est à lui d'organiser le transport amoureux à sa manière, jusque là où tu le veux bien (c'est toi qui fixe le terme) après c'est plus son problème. Si tu es un peu une paresseuse, tu peux aussi lui demander de fournir une couverture risque (CIP). Mais tu dois te douter que celle-ci restera basique, c'est dans l'assurance que le mec va s'économiser. Le garçon vendeur veut bien faire le transport, mais ne s'engage pas très loin dans le risque. Il t'assurera surement d'une police antiviol de base, par exemple, mais engagera sa responsabilité à court terme : il ne se suicidera pas en cas de rupture du contrat, et ne te garantira pas contre le nomadisme sexuel). Ce sera à toi de t'assurer pour couvrir complètement un transport dans lequel tu es finalement passive : la prévention harcèlement, l'achat pilule/préservatif et les éventuels traitements (mononucléose, hépatite B, Sida....) seront à ta charge.

C'est très utilisé par habitude, je pense que tes copines aiment bien ça, mais c'est finalement pour les branleuses : la parisienne va certes fixer les limites, mais va se charger du risque, sans être active dans l'organisation de son transport. Mesdemoiselles, vraiment aucun intérêt à ce genre de relations. Car quoi ? si vous voulez être amoureuses, organisez vous même votre transport ! on y va ! on organise et puis on prend le risque avec. D'abord parce que ce n'est pas énorme comme risque, deuxièmement parce que quand on fait les choses il faut les faire complètement. Si on a envie de devenir amoureuse, si on s'en sent capable, et ça ne demande pas une énorme compétence, à ce moment là on fait un DAP (délivré sur place). 

DAP : Tu deviens "vendeuse", tu délivres sur place en prenant toutes les assurances et en organisant ton transport. Tu te livres à destination, clef en mains, directement chez le mec. Mais tu limites aussi les risques parce que tu imposes ton organisation et tu sais chez qui tu vas. Si, au contraire, tu as envie d'être plus "acheteuse" et que tu as les moyens de prendre en charge le risque, tu te fais draguer en FCA (Franco Transporteur), mais alors, dans ce cas tu organises le transport aussi. Tu le laisses venir à destination,  mais selon ton mode et ton itinéraire. 

Ce que tu dois retenir du DAP et du FCA, c'est l'importance cruciale de la "place", c'est du porte à porte directement. C'est ta vie privée et ton intimité que tu engages, bien sûr, mais la maîtrise du transport et du risque en amont devrait te garantir qualité de service, tranquillité et responsabilité. En effet, le mec est clairement identifié par toi, vient quand tu en as envie, et surtout est couvert 100% par ton assurance contre les mauvaises surprises. Par exemple, si tu craques pour un musicien en FCA ou en DAP, tu prends une police d'assurance dégâts musicologiques avec une clause spermicide, et tu y vas franco, en porte à porte, parce quand on fait les choses on les fait bien. 
SA








lundi 23 mai 2011

Tiens, voici encore du boudin de chatte sur un toit brûlant

Hier j'ai été voir ce film par désarrois au lendemain d'une séance d'oenologie politique qui a dégénéré dans la ville lumière. Je m'ennuie profondément. En face de chez moi, à Versailles, il y a un ciné club, il y avait la chatte sur son toit brûlant. 

Je lis une critique affligeante de ce film dans la presse, signée par une parisienne : "La famille est une cage où l'on étouffe dans le mensonge et la rancoeur. (...) Richard Brooks restitue la moiteur sensuelle et désespérée de l'oeuvre de Tennessee Williams. S'il est dommage qu'il laisse l'homosexualité latente de Brick en filigrane, en revanche il sait filmer l'appétit féminin. Elizabeth Taylor, taille si serrée et décolleté si offert, est l'incarnation idéale de cet appel charnel auquel personne ne peut résister."

"La famille est une cage où l'on étouffe dans le mensonge et la rancoeur" : mais qu'est ce que ce que cette femme veut dire par là ? Pourquoi une déclaration aussi péremptoire ? La réponse est simple : madame est en train de faire sa liste de course. Au lieu d'écrire trois tomates et un concombre, et de passer au rayon charcuterie, elle liste en connaisseuse raffinée du cinéma américain : la famille, c'est juste simplement étouffant, c'est clair.


"la moiteur sensuelle et désespérée" Oui, c'est vraiment désespéré, impossible de trouver au Franprix du quartier cette si sensuelle confiture allégée bio que j'adore tant.

"S'il est dommage qu'il laisse l'homosexualité latente de Brick en filigrane" : En effet, le dimanche matin, dans la Marais, il y a un grand marché où il est possible de trouver des sushis bio en promotion. Ce serait dommage de laisser ça de coté, même s'il y a une longue file latente.

"Elizabeth Taylor, taille si serrée et décolleté si offert, est l'incarnation idéale de cet appel charnel auquel personne ne peut résister." Bof, l'actrice de ce film est moyenne. Pas de quoi en faire un plat. On peut très bien lui résister au contraire.

C'est toujours le même problème avec ces cochons de journalistes. Ils  n'écrivent pas ce qu'ils voient vraiment, mais ce qu'ils veulent vraiment voir. Ils surajoutent à ce qu'ils regardent du verni, de la peinture, du stuc, de la chantilly sans aucune raison. Et de cette manière, ils croient comprendre, mais, ce faisant, ils renchérissent dans le normatif toujours plus, encore et encore. Cette journaliste nous impose à partir d'un film qu'elle s'est fait du film, une sorte d'usage du monde constitué d'une série des clichés très contraignants enfilés le plus négligemment possible sur une brochette. Le problème c'est qu'en France, il n'y a rien d'autre à manger que ce genre de "viandes douteuses" comme on dit en Afrique.
SA

Voir aussi : http://spqrxx.blogspot.com/2011/05/voici-du-boudin-2-minuit-paris-encore.html
http://spqrxx.blogspot.com/2011/10/colloque-lyon-la-presse-alternative.html
http://spqrxx.blogspot.com/2011/05/voila-du-boudin.html

Je ne veux plus être dirigé, fini.



"Je ne veux plus être dirigé. C'est à dire "tu vas te mettre là, tu vas faire ça". Je vois pas pourquoi on me dirait ça. il n'y a que moi qui peux le sentir. Mais on pourait me dire, je crois que tu pourrais essayer de faire ça ou ça. Essayer d'accord. Les ordres j'accepte plus maintenant, fini. Ils me font faire des âneries. On devrait jamais donner du texte à suivre. Il faudrait dire "écrivez moi votre texte dites moi comment vous voyez les choses". Et puis conseiller et diriger tout doucement". 

Recevoir un ordre, c'est lire un texte écrit par quelqu'un. C'est plus intéressant d'écrire soit même sa part du texte et puis de la donner à accorder à l'autre. De deux choses, l'une : ou vous adoptez une posture fondée sur le savoir et le choix de telle ou telle liste à suivre ou ne pas suivre. Autrement dit ça donne souvent des choses comme : je sais que je n'ai pas le choix, et tu sais bien que je n'ai pas le choix ! (de ce qu'il faut faire ou pas, aimer ou pas etc.) et c'est totalement prescriptif. Ou, au contraire, comme Defunes, de manière beaucoup plus prédictive, vous vous référez au "travail", le plus important est d'interpréter votre part du travail de manière personnelle avec des mots nouveaux inventés par vous, puis de soumettre ces mots aux autres.

A quoi bon se sentir être au monde de manière privilégié, si c'est pour, au final, ne faire que lire un script moyen et se fatiguer à désespérément lui donner de la valeur ajoutée, comme si on était en train de déchiffrer le sens merveilleux des hiéroglyphes, alors qu'on ne fait que suivre l'ordre du jour à la lettre ? A quoi ça sert de lire comme des extralucides dans la personnalité et les intentions du voisin, de déjouer ses intrigues puis conspirer contre lui à son tour, alors qu'on ne fait rien d'autre que de renchérir contre lui dans la norme ?   Pourquoi, se contenter exclusivement de se situer, se positionner, percer, saisir ? Si Defunes, comme les autres, classe les gens (Roger Pierre, Darry Cowl...), il ne souhaite à personne de se borner à travailler en suivant une liste. A un moment donné, il s'arrête quelque part, n'importe ou dans un terrain vague et y fait sa part du travail : avoir quelque chose à proposer plutôt que de proposer à quelqu'un d'être. 
SA



mercredi 18 mai 2011

Un peu de calme svp


Dans la vie nous avons tous un ou une meilleur(e) ami(e), modèle de vertu, qui prêche la tolérance et l'amour universel. Il se trouve que souvent ce(tte) même ami(e) fait 80 heures par semaine pour son job. Comme modèle de tolérance on peut repasser. L'ami(e) si calme et apaisant(e) devient sur l'autre versant de sa personnalité un fanatique en train de bouillir dans son jus d'envie d'aller travailler. Ce triste individu sacrifie tout ce qui lui passe par les mains à son vice. Pour les psychiatres, ce vice peut être deux chose. Ça peut être l'argent. Dans ce cas ce(tte) bon(ne) ami(e) est un(e) espèce de radin(ne) qui ne vit que pour accumuler du fric, et convertit automatiquement le moindre effort de concentration qui meut son cerveau en pognon. Tout aussi grave, la deuxième voie. Il s'agit d'un malade qui dédaigne l'argent royalement au bénéfice de la loi du plus grand effort possible. Il s'agit d'un être hyperactif, d'un malade de l'effort, d'un forcené relationnel, d'un bûcheron des heures de présence, d'un monomaniaque de la contrainte, qui fait ça pour le plaisir de se sentir en ardeur, de se retrousser les manches la tête en feu, et, on le devine parfois, de pouvoir emmerder le plus de monde possible au nom de l'activité sacrée.

Mais quelle bon Dieu d'activité ? Se fatiguer pour faire du flouze par avarice, ou le pendant horrifique, se fatiguer par masochisme et prendre son fric comme une médaille, une confirmation en fin de mois, des fois où on l'aurait oublié, qu'on s'est vraiment bien fait chier pendant 5 semaines délicieuses.

Mais il y a encore plus grave. Ces petites locomotives qui avancent en poussant de temps en à autre un coup de sifflet comme des agents de polices en train de faire la circulation, comment font-elles pour se reposer, pour ne pas tomber en panne ? C'est très simple, elles écoutent de la musique. Et la magie du son les transporte dans un univers parallèle où ces malades ne sont plus obligés de se justifier de rien aux yeux de qui que ce soit. Et ils en reviennent encore plus fortement bandés qu'avant. Et ils repartent au turbin. Jamais une seconde à eux, toujours le nez dans l'agenda, toujours entre deux créneaux horaires, comme les sentinelles d'un donjon qui s'assurent d'un coup d'œil que personne va venir les faire chier du dehors, les déconcentrer dans leurs maudits travaux.
SA

samedi 14 mai 2011

Voici du boudin 2 : Minuit à Paris, encore un malentendu chez les fous


                       Minuit à Paris de W. Allen, l'américain blond sur les quais avec une parisienne


Revenu d'Afrique depuis quelques jours, et trouvant la vie en langue française toujours aussi fade, entre les beaux, les festiveaux et les carnaveaux, et la radio aussi, je vais voir le film de Woudi Alen sur Paris. Peut être le point de vue d'un américain pourra t'il m'aider à comprendre pourquoi Paris me semble être une ville remplie de cochons ?

Le Journaliste du Monde dit à propos du film : "On ne croit pas qu'il faille comprendre le film, sur la suggestion du dossier de presse, comme "la déclaration d'amour de Woody Allen à la capitale française, qu'il considère comme la plus belle ville du monde, à l'égal de New York". On croit, au contraire, qu'une certaine imagerie de Paris, comme de New York, aide tout au plus Woody Allen à rendre vivable le fait d'être né vieux, faible, juif et névrosé dans un monde où la force, l'injustice et la cruauté règnent sans partage".

Le journaliste de Libération écrit :  "Soyons sérieux, Paris n’est pas le sujet de Midnight in Paris et sa réalité géographique, sociale, humaine, pas davantage (On ne verra pas ici la Goutte-d’or, et encore moins le 9-3). Paris aujourd’hui connaît le même traitement carte postale que Manhattan en 1980. La Ville lumière y est un territoire de rêve purement mental, une sorte de grotte du temps passé qu’il examine [le cinéaste] en spéléologue de la nostalgie".


Pour  les deux journalistes  il est bien évident que Paris est un "territoire de rêve" susceptible d'"aider" (sans s'imposer) un homme américain, angoissé et excentrique, fantaisiste et intellectuel, pacifiste et fragile et surtout inoffensif, à se réfugier dans une sorte de rêverie mélancolique, de fuite ouatée et doucereuse, hors de la réalité, celles des quartiers paupérisés du 9-3, des sales guerres, du programme nucléaire français....dans la paix et l'harmonie de songes urbains en dentelle parisienne. C'est un Paris "purement mental", un gateway emprunté pour éviter le désenchantement du réel.

Mais c'est là que la critique dérape car c'est difficile de lire que Paris est territoire prétexte au rêve qui nourrit l'exil intérieur du persécuté. Car enfin quel rêve ? Paris est un territoire aménagé à fabriquer des imbéciles. Paris est une dégueulasserie urbanistique, une matrice qui restreint le champ cognitif des français, comme celui des étrangers qui y habitent, qui commende l'usage d'une langue dont l'expression est exacerbée mais inappropriée aux travaux des jours. Paris est une organisation bancale embarquée dans une course folle aux subventions, aux stages, aux formations et au logement, une espèce de foire aux voyages qui vend des origines / destinations mondiales comme un hypermarché Leclerc. A paris, il n'y a strictement rien à faire d’intéressant,  rien à rêver, rien à imaginer. La  vie passe dans la fadeur et la fatigue entre deux soirées cinées, deux malentendus sentimentaux.

Les journalistes comprennent le contraire de ce que le film imprime. Paris, dans sa réalité et sa rugosité, est bien l'objet de ce cinéma qui est un essai argumenté et engagé de géographie urbaine, sociale et historique. Woody explique que c'était une chance exceptionnelle de vivre à Paris dans les années 1920 et qu'on peut encore y trouver de nombreuses traces dans le Paris d'aujourd'hui. Pour enrichir la réflexion, parce que le sujet est compliqué, le héros blond du film raconte qu'une ville est une symphonie mais en plus difficile à comprendre, et pose la question du postulat relativiste qui voudrait que toutes les villes du monde aient en commun de susciter l’intérêt ou la fuite chez le citadin. Alors justement, lui adore Paris et y trouve des trucs sympas à faire, et il ne va pas visiter ce qui ne l’intéresse pas, genre le 9.3. Il n'y a pas d'exil dans l'imaginaire ni d'utopie urbaine à aller chercher dans ce truc.

Finalement on découvre que le héros aime la musique retro, c'est son truc, et il rencontre une jeune parisienne qui aime ça aussi, les oldies, et en plus elle vend de vieux disques pour faire plaisir, comme ça. C'est totalement vraisemblable et hyper réaliste. Si on aime vraiment la musique, on peut surement se plaire à Paris, où beaucoup de gens aiment ça aussi.

SA
Voir aussi : http://spqrxx.blogspot.com/2011/05/voila-du-boudin.html
http://spqrxx.blogspot.com/2011/05/tiens-voici-encore-du-boudin-de-chatte.html
http://spqrxx.blogspot.com/2011/10/colloque-lyon-la-presse-alternative.html












lundi 2 mai 2011

Voilà du boudin !


Encore de l'écriture qui pue la cochonnaille de journaliste français.

"Dès que les deux enregistreurs auront été retrouvés, un navire de la marine nationale viendra les récupérer sur l'Île de Sein pour les emmener en Guyane. Il semble exclu qu'une escale soit prévue au Brésil par crainte d'une saisie de ces pièces essentielles au déroulement des enquêtes technique et judiciaire. Puis, à bord d'un des avions de ligne quotidiens depuis Cayenne, les enregistreurs seront acheminés au Bourget au BEA qui dispose des bancs spécialisés de lecture. "

En particulier :

"Il semble exclu qu'une escale soit prévue au Brésil par crainte d'une saisie de ces pièces essentielles au déroulement des enquêtes technique et judiciaire". Au début je me suis dit. Bravo, le journaliste écrit comme si c'était l'évidence que les français ne veulent pas que les Brésiliens participent à l'enquête, quitte à leur cacher des informations. Airbus et Air France ne veulent pas être reconnus coupables et donc payer des centaines de millions d'Euros. J'avais lu :  "par crainte [de la part d'Air France et d'Airbus] d'une saisie de ces pièces essentielles au déroulement des enquêtes technique et judiciaire [menées par les brésiliens]" Je pensais qu'il évoquait l'enquête brésilienne, ce qui aurait été possible parce qu'il y en a une.

Mais en fait, pas du tout. Il faut lire ça comme ça :  "par crainte d'une saisie [de la part de ces sauvages de Brésiliens qui sont des incapables et malveillant en plus] de ces pièces essentielles au déroulement des enquêtes technique et judiciaire [effectuée en France par le BEA, seul capable de lire les boîtes noires.]

dimanche 1 mai 2011

La vie en société est chiante comme un 1er mai

1-La vie en société est chiante, car les autres c'est l'enfer. L'être humain lorsqu'il grandit en humanité est poussé à s'éloigner de ses semblables pour conserver la paix de l'âme et de l'esprit. Cet être humain devient un être d'exception qui ne supporte plus que la proximité d'autres êtres d'exception. Cet être peut défendre la démocratie et l'égalité de tous devant la loi, par principe, mais il trouve ça porfondément ennuyeux.
2- Certains moments -entendre espace spatio-temporels dans l'histoire de l'humanité- de la société sont chiants, car ce sont des moments de brouillages sémantiques, au cours desquels on ne peut de toute façon pas, se faire à la société dans laquelle on vit, car elle se définit elle-même en opposition avec toute notion d'identité. Elle se définti comme la non-société et elle trouve ça formidable. "Ensemble pour tous nous séparer" pourrait être son mot d'ordre.
La 2e solution est facile à combattre pour ses sopposants. "Vous créez un passé mythique, d'une société parfaite, mais non la société est ainsi telle que vous la voyez."Ils ajoutent  "Et encore celle-là est plutôt pas mal, il y a bien pire : regardez les musulmans comment il traient les femmes, rien que d'y penser..." C'est là que le bât blesse : il n 'y a pas mieux, mais il y a pire ! Paradoxal n'est-il pas ? S'il y a pire, c'est bien qu'il peut y avoir mieux. Cela signifie aussi que l'on peut porer un jugement sur une société, et que l'on peut se tromper en l'émettant. Cela signifie aussi que forcément on est influencé par sa position d'émetteur du jugement, en l'occurence français. Ce que les français ont beaucoup de mal à comprendre, puisque la majortié de ceux qui se flattent de penser se vantent aussi de ne pas être nationalistes, pas influencés culturelleemnt par leur territoire et leur histoire, c'est pour ça qu'il s pensent. Ce sont évidemment des tarés mais c'est une autre histoire. 
Il s'agit donc d'un sophisme qui cache un romantisme indécrottable, la maladie du "je", du "moi" et de "l'être".
NB : cette maladie survit très bien aujourd'hui car tout le monde le dit l'être s'oppose à l'avoir qui est mauvais, alors que l'être est bon. L'égoïsme abominable recouvert par ces notions n'est pas pris en compte. Nous sommes tous Rimbaud et vogue le bateau ivre.

GA