"Ce blog pour réapprendre aux femmes à aimer vivre avec les hommes, et mieux comprendre le monde francophone contemporain"
Sébastien

"Selon les statistiques, il y a une personne sur cinq qui est déséquilibrée. Si tu es avec quatre personnes, et qu'elles te semblent toutes saines, ce n'est pas bon."
Jean-Claude Van Damme

"Je dédie ce blog à Naples, aux femmes, à la géographie, à la mesure et à l'intelligence."
Guillaume


samedi 31 décembre 2011

Jean François Troin - Train de nuit et TGV

Un homme plein de bon sens. Des hommes comme lui représentent ce que la France produit de meilleurs. Bien sûr, ils sont très conservateurs, mais ils font montre d'un certain bon sens, d'une mesure raisonnable, d'un discernement simple, d'une solidité d'esprit, bref de ce qui manque aux fanatiques progressistes tarés, aux salopards capitalistes sincères, qui pullulent aujourd'hui et rendent ce pays invivable.

samedi 24 décembre 2011

"C'est qui Jospeh ?"

post pas fini
je rentre de la messe et je dois aller manger
mais je ne veux pas perdre ce qu ej'ai commencé

"Joseph, le mari de Marie !", me répond la maman d'un enfat de choeur, situé au premier rang avec moi.
J'ai déposé mes grands-parents à l'église, mais le temps de me garer je ne les ai ps retrouvés. Je me rends devant la nef afin de les apercevoir, mais de guerre lasse, j'accepte l'invitation à m'asseoir au 1er rang, d'où j'aurais un point de vue imprenable sur les évolutions théâtrales des enfants, car c'est la messe des enfants.
Un détail que j'ai remarqué est que le curé n'a pas prononcé une seule fois le mot "Noël". A la place, une sucession de scénettes L'amour de Dieu, sans arrêt, Dieu qui nous aime et Dieu qu'on doti aimer, et dans les chansons pareils. je sui assez convaincu que c un contresens total, ce sont les il faut s'aimer les uns les autres
à ce stade, je ne sais pas si c'est l'effet de la nouveauté, ou de la très jolie fille noire qui chante l'Ave Maria, mais je me dis qu'il faut se mettre à baiser beaucoup d'arabes et de noires de sindiennes des siciliennes afin de regénérer cette race complétement à bout de souffle.
ce qui inclue une tolérance à l'adultère

Mon cadeau de Noël

Frais comme un ananas de Bobo-Dioulasso, ou une jeune Compiegnoise en vadrouille.

canal putsch 0:58 par mozinor

jeudi 22 décembre 2011

Elle ne l'aimait pas. Lui non plus.

Elle ne l'aimait pas
Lui non plus.
Quelle drôle de chose que l'existence !
Elle ne l'aimait pas
Lui non plus.
Ils auraient pu faire connaissance
Mais ils ne s'étaient jamais vus

samedi 10 décembre 2011

Encore du boudin... de Marcel Rufo.

Le boudin, c'est le discours médiatique frnaçais.
Aujourd'hui c'est du Rufo, tout frais cueilli dans le Pélerin Magazine de ma grand-mère.
Je venais passer la 2e couche sur son portable*, mais la peinture avait mal prise en raison du froid, fournissant le résultat tellement désastreux que j'ai jugé cette 2e couche pas franchement nécessaire.
Que dit-il Ruffo : "Je souhaite qu'un jour l'université permette d'étudier la maçonnerie ou la boulangerie."
Ce n'est ni bon, ni mauvais, ça n'a simplement pas grand sens, c'est ce qu'on appelle une déclaration de bonne volonté. Ceci appuyé par une série d'arguments déconnectés de toute réflexion en prise avec quoi que ce soit, sinon avec des déclarations de bonnes volontés. C'est comme si un Américain entrant dans une boîte à partouzes angevine disait : "Je veux un gateau à la crème avec des brocolis à l'intérieur. Mais je veux aussi que le gateau vole dans le ciel au dessus des couples en train de copuler. Et je veux aussi que dans ce gateau, il y a un nounours, mais que ce nounours ne soit pas sali par la crème du gateau. And I want it now."
Quelque chose comme ça.
Ce qui est intéressant, c'est que ce Marcel Rufo se définit comme pédo-psychiatre. Il anime d'ailleurs à ce titre une émission sur une chaîne publique française.
Aujourd'hui, c'est donc aux psy qu'on demande de se la ramener sur tout et n'importe quoi, alors qu' il y a quelques années, ce privilège était la chasse gardée des chirurgiens, autres grands pédants de notre doux pays.
Lors de la réforme orthographique, on pouvait ainsi entendre un illustre imbécile de la profession se la ramener sur le fait qu'il faille conserver l'orthographe classique, car ainsi on devinait que "hôpital", grâce à son accent circonflexe venait de "hospes" qui a donné "hôte" et donc patati patata...
En réalité "opital" apparaît vers 1170. A l'époque on disait "opital" parce que ça faisait à peu près 500 ans que personne ne prononçait ce genre de syllabe en "sp".
Mais dès 1190 on voit apparaître "hospital", c'est que quelques non moins anonymes pédants s'étaient faits la même réflexion que ce chirurgien. Comme quoi la pédanterie est de tout temps. L'ennui est qu'elle a la vie plus dure que le bon sens.
Quelques siècles après, on dit pourtant de nouveau "opital" comme aujourd'hui. C'est ainsi, des lois phonétiques dirigent l'évolution des langues, et il se trouve que lorsqu'un effort articulatoire est inutile -celui consistant à dire "sp" pour "p" alors que ça n'apporte rien au sens, il disparaît-.
C'est compter sans la pédanterie de l'Académie Française qui décide lors d'une réforme de rajouter un accent circonflexe pour bien montrer que le peuple a tort et qu'il est ignorant s'il ne connaît pas l'orthographe.
Ainsi des milliers de professeurs apprendront à leurs élèves pour qu'ils ne soient pas des ânes et leur faire croire que ce qu'ils apprennent à un sens que "hôpital" s'écrit ainsi car "avant il y avait un s."
Et les chères têtes d'anges d'imaginer que le "s" s'est envolé comme par magie déployer ces ailes sur le o.
D'un côté, c'est mignon tout plein, et puis il faut bien apprendre quelque chose.
De l'autre, la dyslexie est une maladie qui ne se développe qu'à l'apprentissage de la lecture, uniquement dans les pays où l'orthographe n'est pas phonétique. Que chacun juge.
Après cette résumée, quoique déprimante histoire de la pédanterie, je propose à ceux qui ont l'estomac bien accroché de se pencher sur le boudin de Rufo, avertis qu'ils sont que tous ça c'est des contes.
Mais pas des contes initiatiques, de ceux qui sous une trame malicieuse transmette des vérités cachées, inaccessibles à la lumière pleine -vera Lucia-. Non, plutôt le genre de contes de bonne femmes dont notre pays a le secret.
*Lapsus calami, pour "portail". Le lecteur aura sans doute corrigé de lui-même.
Pélerin Magazine du 8 décembre 2011.
injonction, Université des métiers, ...il retrouverait à la fac l'étudiant fleuriste, l'étudiant boulanger (sans oublier le schtroumpf pompier et son fidèle acolyte le schtroumpf cosmonaute), réussites fabuleuses de boulangers français outre-atlantique, carte d'étudiant des métiers, parcours d'excellence, horizontal...
p

jeudi 8 décembre 2011

11 décembre : le train est mort, vive le train.

Il n'y a pas beaucoup de sujets de discussions en France.
Si on est avec des ingénieurs, on parle de magnétoscopes, de frigos : c'est chiant..
Si on est avec des filles de la ville, des fleurs de bitûme, des beurettes du 93, de Toulousaines en folie, ou de Belges en général on parle de cul, sous des formes plus ou moins détournées : c'est moins chiant, mais lassant tout de même, car au fond il s'agit toujours de fluides, de mécaniques, de mouvements, de la relativité de l'espace et du temps.
Il est rare qu'on parle de politique, parce qu'on finit vite par se détester.
Avec les allumés, on parle de spiritualité, d'énergie, amour : bref de cul
et -j'oubliais- la plupart du temps, en fonction de la proximité de Paris, réelle ou métamorphique, on parle de supports de "culture" formels -livres, films, cds, toiles de maître, photographies, spectacles-
mais,
avec le commun des mortels
en France,
on parle d'infrastructures
bagnoles et train en tête, -laissant étrangement la plupart du temps les avions dans l'air- véritables fortifiants de l'âme française.
La suite, le 11 décembre

samedi 3 décembre 2011

Le syndrome de Cherbourg....

Pour les filles de Cherbourg qui, parait-il, se la pètent grave, toutes empruntées qu'elles sont de leur régio-charisme nouvelle vague, ce sont les reines des tchatcheuses, m'a t'on raconté. Mais il n'y a pas qu'à Cherbourg qu'on regarde la pluie tomber sur le pavé à la nuit tombante. A Gand on fait ça aussi. 



En ce temps-là j’étais en mon adolescence

Je vins à Naples, le jeudi 2 février 2006, par l'easy Jet de l'après midi. Depuis, ce sont des trous dans ma mémoire. Tout a commencé par un évènement traumatique et tragique, qui m'est resté entêté comme une image verbale.

 Au lieu de photos que je ne pouvais pas faire, je tirais des images verbales instantanées
Je suis retournée à Naples deux ans après, à moitié mort, 15 jours, le lundi 14 janvier 2009. Et, comme au début du livre Armando dans la globalisation (à paraître), je ne me souviens plus de rien. Je sais que j'ai passé le nouvel an, seul, à la Chaud de Fond, dans le Jura Suisse, dans un bar qui s'appelle le Cavalier bleu. Ensuite comment je suis arrivé devant ces Peronies à Naples, c'est un mystère.

Puis il y eu Palerme, le 30 mars 2009, mais sans passer par Naples. Après Palerme, j'ai inauguré ma période Belge. A Gand, il y avait beaucoup d'archéologie, c'est à dire : on ne passe pas ! Et l'intérieur des bars belges brûlait comme mon cœur, tour à tour, comme le temple d’Éphèse ou la Place Rouge de Moscou quand le soleil se couche.

De l'archéologie sous la neige
Alors je suis parti à Naples en avion pour fuir l'hiver et l'archéologie
Un mois en février-mars 2010, puis, en avril, 15 jours, et par la suite, une nuit en décembre 2010, et une demie-journée en mars 2011. Et à présent encore, et encore, pour enfin terminer ce que je suis venu faire en 2006, avant cet épisode tragique.

jeudi 1 décembre 2011

Autonomie régionale en province.....l'hypothèse du non

Nous savions que les britanniques avaient dévolus des pouvoirs politiques importants à l'Ecosse et au Pays de Galle. Mais une réforme territoriale a aussi été engagé en Angleterre, à partir de 1997 par les Travaillistes (texte ci dessous). Ce projet a été abandonné suite à un référendum en 2004, qui demandait aux habitants des régions anglaises concernées, s'ils étaient favorables à l'autonomie régionale. La réponse fut "non" à 78 %. 
Cela rappelle, en France, le référendum de 2010 sur l'autonomie de la Martinique, qui fut aussi négatif à 80%
http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/DOM-Non-a-plus-d-autonomie-163847/

"Initially the government pursued a similar territorial devolution policy for the English regions but the overwhelming defeat of the first referendum in the North East totally derailed the policy. This is a good example of the poverty of such territorialist thinking. The idea was to begin where support for regional autonomy was supposedly most prevalent: the three northern regions of North East, North West and Yorkshire/Humberside. With no political territorial tradition there were no obvious ‘capital cities’" Source : http://www.lboro.ac.uk/gawc/rb/rb203.html

PS : " Approuvez-vous la création d’une collectivité unique exerçant les compétences dévolues au Département et à la Région, tout en demeurant régie par l’article 73 de la Constitution », à cette question, le "oui" l’a emporté en Guyane avec 57,48% des suffrages exprimées, tout comme en Martinique où le score est de 68,3% de oui."

Deux semaines après avoir voté non à l'autonomie, les martiniquais et les guyanais on votés oui pour la fusion de leurs collectivités territoriales en une seule. Ils ont certainement cru que ce vote allait favoriser la construction d'une centrale nucléaire à fusion à Fort de France. On comprend mieux alors l’enthousiasme de ces braves gens.

Contraception et transport amoureux

Lorsque la merveilleuse Nadia Cassini se demande "A chi la do stasera..."
http://spqrxx.blogspot.com/2011/11/pour-celles-qui-partent-pour-le-grand.html

........La seule solution pour elle  de chanter ça, c'est la certitude que la relation sexuelle du jour se fera sous contraceptif. Sinon, elle ne prendrait pas la responsabilité de se reproduire avec le premier qui lui dit qu'elle est belle.

Les féministes considèrent souvent que la contraception a libéré la femme : la pilule a rendu à la jeune femme l'usufruit de son ventre, de sa fécondité. La contraception donne à la femme le choix de graduer l'ouverture de sa relation à l'homme, elle lui permet de négocier avec lui.
La question qui se pose devient alors : en regard de quoi la femme choisie t'elle de négocier, ou pas, avec son partenaire la richesse de la relation qu'elle entretient avec lui, richesse que l'on peut définir comme  l'acceptation réciproque des possibles, en premier lieu  de l'enfantement. Si l'amour est libre, et que l'on tombe amoureux de qui l'on veut, le choix du contraceptif ou pas, lui, est totalement pragmatique et normatif. Cette norme correspond à une hiérarchie dans une échelle de valeur. Figure ci-dessous :


Puisque c'est la femme qui enfante, on peut faire l'hypothèse, en suivant Nadia Cassini, que cette dernière pose la question du choix, choix de contrarier sa fécondité ou pas, davantage que l'homme. Il existe bien une féminité rebelle, alternative et anarchiste, mais probablement que la punk ressemble fortement, du point de vue de sa vie amoureuse, à la bourgeoise bcbg, simplement elle se réfère à une autre hiérarchie de valeurs : le chanteur toxico d'un groupe pop sera le partenaire idéal pour l'une, et le cadre supérieur, pour l'autre. 

Comment évaluer la puissance normative d'une société ? 

Marchés nationaux  mondiaux de l'assurance cargo
L'assurance est certainement un bon indicateur de la valeur que les membres d'une société donnée s'accordent à eux même. Le fromage ci-dessus présente les grands marchés de l'assurance des marchandises transportés. L'assurance vie serait sans doute un meilleurs critère pour évaluer la valeur d'un individu par rapport à un autre. Mais, Si l'on se prête à un exercice de réification des gens, ou d'anthropomorphisation de la marchandise, on peut dire que l'amour est un transport....

Ainsi, les pays listés sur le fromage sont ceux dans lesquels le transport amoureux est sur-valorisé, et donc où le con-trôle, c'est à dire, encore une fois, la maîtrise de la fécondité, est maximum. Dans ces pays, l'amour n'y est pas libre.