"Ce blog pour réapprendre aux femmes à aimer vivre avec les hommes, et mieux comprendre le monde francophone contemporain"
Sébastien

"Selon les statistiques, il y a une personne sur cinq qui est déséquilibrée. Si tu es avec quatre personnes, et qu'elles te semblent toutes saines, ce n'est pas bon."
Jean-Claude Van Damme

"Je dédie ce blog à Naples, aux femmes, à la géographie, à la mesure et à l'intelligence."
Guillaume


mardi 26 octobre 2010

Cinéma français et amour 1




Il y a une manière propre de parler d'amour dans chacune des langues et entre chacune des villes du monde. Quelques rares cinéastes sont arrivés à reconstituer le langage de l'amour entre un homme et une femme, en français, dans les années 1960, dans le cadre de productions franco-italiennes, Paris-Rome, avec souvent, coté français, Georges de Beauregard en producteur et Raoul Coutard à la photo. Cet extrait, présentant Belmondo et Karina filmés par Godard, en est une illustration.

Ce cinéma a disparu quand le ton badin du libertinage amoureux inspiré des troubadours du Languedoc conjugué à celui, tout aussi amoureux, des trouvères du nord de la France et de la Belgique actuelle,
soit par équation : (troubadour X + trouvère Y)² =  Love puissance N,
a été remplacé sur les écrans par d'autres choses.

Dans le prochain post, nous introduirons les formules des égalités remarquables homme - femme dans le cinéma français, inspirées par les équations de Godard.

lundi 25 octobre 2010

jack-kerouac-numero-2- à ne pas mettre entre les mains des filles


Voici la suite de notre lent cheminement vers la poésie américaine francophone. Je pense que la personne qui a posé cet avis de recherche est une fille, parce qu'elle dit : "importante valeur sentimentale" . Or, pour croire que des sentiments éprouvés vont encourager quelqu'un à faire quoi que ce soit pour vous...il faut être une femme, car tous les garçons savent bien qu'il ne suffit pas de dire "je t'aime" pour se faire aimer en retour. Elle doit être intéressante tout de même cette fille....mais infréquentable pour les garçons de la fac, parce que, et tout est dit dans son texte, elle aime Kérouac. Elle est amoureuse du franco-américain.

Je pourrais me mettre à la place de Prévert dans Barbara si j'étais témoin des retrouvailles entre cette lectrice et son auteur réduit à l'état de livre.....et m’en émouvoir, comme le poète de cette femme inconnue qui court  se précipiter dans les bras de l'homme qu'elle aime et reconnait au loin, mais...je ne sais pas si ce serait aussi beau.

Ceci dit, j'espère qu'elle a pu retrouver son bouquin puisqu'elle semble y tenir tant que ça.

Post précédent :
http://spqrxx.blogspot.com/2010/09/jack-kerouac-numero-1-un-machin-ne-pas.html)

dimanche 24 octobre 2010

Disparition de Georges Frêche, le calvaire de la région politique française continue



Nous venons d'apprendre la disparition de Georges Frêche, 72 ans, des suites d'une crise cardiaque. Longtemps maire de Montpellier et il est mort dans l'exercice de ses fonctions de président du conseil régional de Languedoc-Roussillon.

Avec lui disparaît l'un des derniers hommes publics d'envergure de la France du Sud. Fervent pourfendeur de la diffusion irrésistible des "regio-charismes" Catalan et Parisien dans la région qu'il pilotait, Georges Frêche avait sans doute conscience de la dualité historique de la France, dont la moitié sud, était, jusqu'au début du 20ème siècle, structurée par un réseau de villes culturellement riche : Avignon, Marseille, Montpellier, Toulouse. Cette "France bis" réduite progressivement à l'état de marge politique et économique, dont les villes ne sont plus des places "cruciales", conserve tout de même une dimension symbolique forte, que Georges Frêche s'efforçait d'entretenir, en permettant une autre lecture possible du "roman national". Politiquement parlant, son départ est une catastrophe pour les 22 conseils régionaux français dont les prérogatives (déjà faibles) sont de plus en plus remises en cause par un management national / global recentralisé sur l'île de France. Le parlement du Languedoc-Roussillon était de ses pairs le moins soumis. En effet, la fine gouvernance de son président, jusqu’à cette fatale journée d'hier, posait la Région comme la principale représentation démocratique et souveraine de ses habitants, davantage que les autres niveaux législatifs : municipalités, conseils généraux et députés / sénateurs nationaux. Les partisans de la région politique française viennent de subir une perte terrible.

SA

Voir aussi : http://spqrxx.blogspot.com/2011/10/alain-juppe-annonce-le-federalisme.html

samedi 23 octobre 2010

Cinéma allemand et amour 2



Cet extrait montre les difficultés que ressent le héros (homosexuel) joué par Fassbinder à se faire aimer.
Le thème du "Métèque", chanté en français, vient souligner la condamnation à l'errance du jeune homme, qui ne sera plus longtemps bienvenu dans le salon de son ami. Conséquence directe....la scène du bar que tous les alcooliques et les amoureux contrariés du monde connaissent, qui consiste en une sorte d'enfermement narratif dans le temps et l'aspect, où le recours à une succession de prédicats, de verbes qui renseignent le sujet (lui, moi, lui et moi) tente désespérément de créer une pérennité impossible entre le passé et le futur...

SA

vendredi 22 octobre 2010

Nerval

Nerval nous manque tous beaucoup.
Je me demande si je ne vais pas à présent, uniquement me préoccuper de moi même. J'ai vécu 30 ans, je pense que ça suffit pour avoir engrangé une masse de choses encore brutes qu'il serait bête de laisser stoker dans mon coeur et ma mémoire sans les travailler. Et puis.....
Et puis il y a que nous vivons une triste époque dans laquelle je suis pauvre d'argent et que ma vie sentimentale est catastrophique et ma vie professionnelle....je préfère pas en parler. Alors peut être que je vais me mettre à vivre de manière rétrospective.
SA
Voir aussi : http://spqrxx.blogspot.com/2011/10/poetes-et-musiciens-x.html

jeudi 21 octobre 2010

La Belgique comme miroir de moi même

     Un héro de la bande dessinée belge : Gaston Lagaffe par Franquin dessinateur natif d'Etterbeek

                                 Mon bureau (celui de gauche) à l'université de Gand en hiver 2010


Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours cherché à m'entourer de livres, de tas de papiers, froissés dans mes poches, mes sacs, mes chambres, mélangés à toute sorte de bric-à-brac, d'objets hors d' usage. Vers 5 ans, j'aménageais les placards de la maison avec des livres que j'empilais comme des briques pour en faire des abris de fortune à ma taille. En cours primaire à l'époque ou j'ai commencé à lire Gaston, mon aversion naturelle pour le soin, la calligraphie et le rangement de mon casier, m'ont valu de sévères remontrances de la part de mes instituteurs, ils n'ont jamais pu me faire entendre raison. A 28 ans, j'étais assistant de français en suisse allemande, j'étais le seul du lycée à fréquenter la bibliothèque de romanistique, et la responsable des professeurs du collèges des profs de français m'a reproché de mettre les livres en désordre, avec le même ton dur et blessant que je connais depuis toujours. Aujourd'hui, à 30 ans, j'ai occupé jusqu'à ce mois-ci un bureau à l'université de Gand (photo du haut).

Ce besoin de remplir mon intimité de livres, de feuilles et d'objets en désordre, est, sans doute, la traduction d'une angoisse qui se manifeste spectaculairement par une inaptitude totale de ma part au confort domestique. Mes amis peuvent témoigner de la manière spartiate dont je vis, n'ayant jamais besoin d'autre chose que d'une valise et de quelques bières. Aussi, ces mobiliers éphémères de livres ou de papiers griffonnés au stylo, outil que je n'ai jamais réussi à maitriser, tant ma main manque de précision pour écrire entre les interlignes, ce qui fait que je ne peux jamais me relire, sont des moyens de me trouver partout chez moi, car je me sens bien et apaisé quand je suis ainsi réfugié au milieu de mes impressions. 

Un des moments marquant l’éveil de ma pensée et de ma conscience du monde, a été de comprendre, vers 10 ans, que les bandes dessinées francophones que je lisais quotidiennement n'étaient pas françaises, mais belges. Ces dessins, comme celui présenté ci dessus présentant Gaston en train de dormir, qui savaient si bien rendre compte de la manière dont je me protégeais de l'angoisse, mais qui contribuaient aussi à l'alimenter, étaient donc intimement attachés à Bruxelles, Anvers, Gand ou Liège...Depuis un an que je vis dans ce pays, ces villes résonnent de manière particulière chez moi, et je pourrais dire comme Nerval : cette Belgique...que dans une autre existence peut-être, J'ai déjà vue...et dont je me souviens.... 

L'appel des 1000

Cliquer sur l'article pour le lire
ça se passait à Villejuif le 25 septembre.
On peut rédiger deux sortes d'articles pour un journal municipal comme celui de Villejuif:
-d'une part des articles de com', à travers lesquels on est prié de créer l'événement et de le rendre un tant soit passionnant. Tâche pas si ingrate que çà, avec l'habitude, car faisant appel à une certaine créativité
-d'autre part des évènements entiers se justifiant par leur simple statut d'événements et qu'il faut s'attacher pour le bien public à rendre, justement, public. Paradoxalement c'est bien plus dur, et l'on est rarement satisfait tant ce que l'on a vécu échappe ...
Le jeu en vaut tout de même largement la chandelle, mais le principal échappe, comme un coeur absent, dont le talent consisterait justement à rendre compte.
On pourra donc consulter : http://www.collectifpsychiatrie.fr

dimanche 17 octobre 2010

Des acteurs et des moines


voilà avant après : on peut jouer aux jeu des sept différences !
intéressant, non ?
au fait pour ceux qui n'auraient rien compris il s'agit du film "Des hommes et des dieux", inspiré du massacre des moines de Tibérine, donc en Algérie, il y a quelques années, alors qu'ils tentainet de nouer un contact religieux avec la communauté musulmane. Une et reportage du pèlerin magazine piqué chez ma grand mère, laquelle trouve que je ressemble à Lambert Wilson, non mais!

jeudi 14 octobre 2010

Sucre mais source

Ce matin, je me promenais dans un verger - un champ de pomme pour être précis- un type est passé et m'a demandé si je savais où était les pommes. Tout en lui répondant qu'elles étaient un peu partout, je me demandai si lui n'était pas quelque paumé. A ce propos l'expression "tomber dans les pommes" vient de tomber en spasmes, ce qui - c'est le genre de trucs qu'on apprend en passant les concours de l'enseignement- devient tomber en pames - qui donne tomber en pâmoisons-  mais qui ne se comprend plus ainsi petit à petit et devient donc "tomber dans les pommes". L'image de Newton découvrant les lois de la gravité est peut-être pour qqchose dans la popularité de l'expression aujourd'hui.
Ce qui est frappant, ce que depuis quelques siècles l'expression passe de bouches en bouches sans qu'on la comprenne mais en peuplant notre imaginaire de pommes bien rouges s'abattant en trompe sur la tête du malheureux qui ... qui quoi d'ailleurs  quelle action pourrait bien mériter pareil châtiment ?
"Manger des pommes" disait l'autre, encore une résurgence de l'aura de sympathie qui entoure ce fruit malgré que l'Eglise en fait le fruit du mal en  en inversant les voyelles male devenant mela, ainsi qu'on le dit encore en italien. (Nous sommes bien dans une culture de la contre-culture permanente !)

c'est ainsi que marche la langue, et les idées également ...

et autant cela est sympathique pour la langue, autant savoir que les idées vivent ainsi se rattrapant à des oripeaux de sens glanés ici ou là au hasard des affrontements ...


A ce propos, ou totalement hors propos : j'aime l'amour que mon père à des pommes. attention je n'ai pas dit que j'aimais mon père, ou que j'aimais les pommes, mais que je portais une tendresse particulière à celle que mon père porte aux pommes, à cet air mi-éclairé mi-bougon qu'il arbore en étalant sa sympathie pour ce fruit à cidre. Voilà l'homme de savoir qui distingue une clocharde, d'une clairet, d'une bête granny smith et soupèse avec bonheur la différence. Cette émotion particulière où l'on devine, le père, le pédagogue, l'homme de bien, ne pouvait pas tomber mieux que surce sympathique fruit, goutu mais sobre, commun mais distingué !

mardi 5 octobre 2010

Logistique et port avant la globalisation

Peut être que tout mon travail doit repartir de là ? ou peut être c'est cette planche qui fait que je ne m'en sort pas...?  D'où part Tintin en première vignette ? De Bruxelles ? du centre ville d'Anvers, si c'est bien du port d'Anvers qu'il s'agit...il part peut-être de Liège...? deux lieux, la ville et le port, deux sociologies, le marin et le citadin, et deux  logistiques, celle de tintin qui va de la ville au port et celle du conteneur primitif qui passe le bastingage, se confrontent. Actuellement tout ceci est intégré dans la ville globale entre place et flux.
Et dire que pour poursuivre ce travail il est peut être trop tard....
Blaise Cendrars souhaitait écrire des textes "bien vivant". Moi je voudrais écrire avec beauté.

lundi 4 octobre 2010

Ce matin...

Ce matin, après avoir perdu Hiro à proximité de la bouche de métro -elle avait d'abord résolu de prendre un taxi-business trip oblige- mais s'est finalement tourné vers le métro, puis le bus à Opéra- j'ai failli renverser un vélib en sortant de ma place de parking. Je me suis d'abord dit chouette j'ai failli me faire une de ces saletés, aussi peu recommandable qu'un moustique une nuit d'été- ! Ce schéma de pensée m'apparaît à la lumière de cette journée traversée illogique. Dans cet ordre de pensée, j'aurais du en effet m'entendre suggérer à moi -même le refrain du colonel Tapioca : caramba, encore loupé.
J'ai alors observé qu'à présent... à présent que le cas avait failli se produire que je serais plus attentif - à les éviter - sans qu'il ne m'en coûte un effort d'attention plus soutenu. Simplement mes réflexes de conducteur venaient de se renforcer, comme l'aurait fait mon système immunitaire en présence d'une nouvelle bactérie. D'où un affect de joie, premièrement interprété comme une pulsion meurtrière enfouie, mais qui n'était en fait qu'un flux d'adrénaline, sorte d'empreinte de la nouvelle connaissance acquise, - les vélibs sont fourbes : faire attention en quittant sa place de parking pour éviter gros problème-. Il m'a ainsi semblé qu'en prenant les choses avec philosophie, la vie ne pouvait en principe que s'amplifier.
G-A

TGV et n'importe quoi numero 1

"Dominique Bussereau a déclaré lundi qu'il était favorable à cette évolution des tarifs SNCF puisque "les compagnies aériennes font ce qu'elles veulent avec les billets".
En échange, "on va demander à la SNCF beaucoup de billets Prem's (...) très appréciés par les familles et les jeunes et ceux qui veulent prendre le train à bas prix", a-t-il ajouté. "C'est l'équilibre qu'on va demander à la SNCF"  

Mais comment faire comprendre aux élus et aux ingénieurs que le train n'est pas l'avion ?  
Les billets prems...très appréciés des pauvres qui ont tout de même la prétention de prendre le train. 

dimanche 3 octobre 2010

Salon Zen et salon de l'agriculture : de carême à carnaval


Je reviens du salon "Zen" : une sorte d'anti-salon de l'agriculture
Le Sexe Zen, bien en vue sur un présentoir : j'y préfèrerais, à tout prendre, s'il fallait vraiment une méthode - et bien entendu, il n'en faut pas - le sexe rabelaisien : c-a-d le salon de l'agriculture !
à part cette bivalence entre carême et carnaval rien de précisément différent
du bio dans les deux : peut-être plus dans celui-ci
une foire marchande dépouillé de toute dimension sociale
bien sûr c pire ici avec cette dimension " marchands du temple " : foire aux indulgences : et ça n'est pas une blague !!
c même un peu plus requin ici: on essaie d'appâter les entreprises, le monde de l'argent en vendant du développement personnel, mais aussi du développement d'entreprises de la psychologie de groupe qui permet de résorber les conflits entre groupe de travail et donc dégager plus de bénéfices : c la même impasse que cette député UMP - si qqu'un se rappelle son nom - qui met en garde contre les troubles psychiques qui mettent la productivité nationale en berne.
bref ...
mais la vraie raison de ce post : ce qui a capté mon oeil : c Campanella
Campanella, oui cet obscur moine à moitié fou qui rédige une utopie fantasque, sublime, baroque surtout
et bien Campanella était là !!
pas en personne, son livre
et tout un tas de vieilleries improbables que je venais consulter dans la bibliothèque de la Sorbonne, avant d'avoir ma carte de la BNF  
mais sans l'oeil du chercheur : brut de coffrage !!
je ne peux pas expliquer la comme çà ce que c'est que Campanella : mais franchement prendre çà pour une révélation : et malgré tout le respect : il faut vraiment être à court d'idées.
une sorte de retour à la naïveté : esprit du zen ?
enfin voilà, tout un pan de la littérature du XVIème siècle, et dans ce qu'il y a de plus barré est au salon zen
allez savoir ce qu'elle y fout
G-A

samedi 2 octobre 2010

Mormons et sexualité

Je tombe là dessus dans un article de Courrier International sur les Mormons : http://www.courrierinternational.com/article/2002/02/07/un-peuple-elu-au-pied-des-rocheuses

" Une importance toute spéciale est accordée à la pureté sexuelle et les statistiques de l'Eglise montrent que parmi les lycéens mormons seuls 10 % des garçons et 18 % des filles déclarent avoir eu des relations sexuelles - soit respectivement sept fois et trois fois moins que les chiffres nationaux portant sur cette tranche d'âge."

sept et trois fois moins : cela nous donne à la louche 70% et 54% pour le reste des Etats-Unis : ça veut dire que 70ù des garçons se sont partagés 54% des filles consentantes à cet âge là : donc que certains en ont eu plusieurs.

inversement en situation de chasteté les proportions s'inversent:

18% des filles se sont partagées 10% des garçons !
à moins bien sûr qu'elles n'aient pas couchées qu' avec des Lycéens !!

France et Italie au théâtre : une histoire de famille

Extrait des Cenci,  d'Antonin Artaud. Une vielle famille romaine totalement décadente vue depuis paris.
Par ailleurs, souvent des amis disent que leur père n'invitait jamais d'amis à la maison, alors qu'ils étaient gosses. Même en vacance, la famille ne rencontrait jamais d'autres personnes, ils pensent que c'est quelque chose d'un peu nul d'avoir vécu  ainsi, de manière "renfermée", sans véritablement se préoccuper du "lien social". Je dis pourquoi pas ! Mais que dire alors du comte Cenci ? Peut être que tous les honnêtes pères de famille sont un peu des Cenci....et dans ce cas, ils se tamponnent bien de rencontrer des amis pendant les vacances ou en soirées. Si j'avais un père comme le comte, je lui demanderais alors pourquoi nous ne faisions pas plus de fêtes et de sorties durant l'enfance. Il me répondrait sans doute comme dans l'extrait !

vendredi 1 octobre 2010

Western Cassoulet ... un genre mort-né

Aujourd'hui l'oeil et la trippe régale en vous offrant du cinéma comparé : trois scènes mythiques et croquignolesques passées à l'œil du blogger 
Il y a eu le western spaghetti, dont les scènes les plus mémorables ont d'ailleurs été tournées sur les plaines galiciennes ; il n'y a pas eu de western cassoulet ou choucroute ou gratin dauphinois. Pourtant quelques tentatives par-ci, par-là. Serge Gainsbourg : Un Violon, un jambon 1965 (titre de la chanson : le titre du film serait on a volé une chanson , ) , Marie Laforêt, 1965 (Katie Cruelle : géniale traduction d'un classique fol, tiré du téléfilm (introuvable) la redevance du fantôme : on frissonne  Bourvil, chantant à Dada, tiré dans Sérénade au Texas 1958, réalisé par Richard Potier. A chaque fois une ambiance saloon et un film introuvable. une chanson comme une entracte comme Boby Lapointe chantant Avanie et Framboise dans Tirez sur le pianiste de Truffaut. Une ambiance western évidemment mais on y est plus tout à fait : JLG aurait selon lui réalisé un western de banlieue, dans bande à part : mais on sort là du mimétisme censé accréditer la thèse qu'on est justement là, tout de suite, dans le Minnesota et qu'on y parle italien, ou russe, ou chinois, mais pas français ...












Voir aussi : http://spqrxx.blogspot.com/2011/05/blog-post.html

Cinema allemand et relation amoureuse


J'aime beaucoup ces seuils entre l'homme et la femme, comme la table ou la danse sans contact, ou alors cette sorte de plage inconfortable que représente le bar. Et ce langage corporel assez pauvre, et un peu emprunté, en disharmonie. Les danseurs, le couple à table qui ne se parle pas. Et puis les accessoires, la cigarette et les verres qui aident à réfléchir sur autre chose que sur son vis à vis, tellement le fait d'être deux est prégnant.