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lundi 15 août 2011

Les sociologues : ces flics de la pensée 1


Ce matin se tenait une brocante, baptisée du doux nom de vide-grenier, sur le parking de l'Intermarché de Draveil. J'ai trouvé un exemplaire du livre ci-contre datant de 1975, dont j'ai décidé de faire l'acquisition parce que le discours qui y était tenu me semblait, en le feuilletant, mesuré. Quelle ne fut pas mon erreur... Erreur qui m'a conduit a flanqué ce truc dans ma poubelle entre les épluchures d'oignon et les boîtes de thon vides où il trône encore.



Par expérience, les sociologues m'ont toujours exaspéré : est-ce parce qu'ils parlent de représentations ?
est-ce parce qu'il parlent (mal) du discours ?

"Dans toutes ces luttes qui remettent en cause la misère et la répression sexuelle, les rapports de couple, la famille traditionnelle et l'éducation répressive des enfants..."
C'est là que j'ai tiqué : "l'éducation répressive des enfants..."
Il poursuit : "le problème central demeure la libération des femmes."
Dans ce paragraphe il y a des choses péremptoires, des choses implicites, mais surtout des choses prescriptives. Exactement le discours d'un flic qui vous expliquerait que 1, c'est une infraction, 2 c'est immoral, 3 vous n'êtes pas malin de vous être fait chopper, 4 de toue façon c'est son métier c pas lui qui décide, 5 il s'agit d'un agent assermenté vous lui devez le respect, 6...
Toute propositions qui se contredisent les unes les autres mais qui ont en commun de présenter un discours d'autorité.Or, c'est exactement ce que font G.Falconnet et N. Lefaucheur dans ce livre. Ils ne décrivent pas vraiment, pas bien en tout cas. Ils ne jugent pas vraiment, ils ne définissent pas vraiment les bases d'une nouvelle société de leur invention. Mais ils usent à plein de leur position de sociologue.
Si le mot "répression" revient sans arrêt dans leur discours, c'est que ce sont justement des malades de la répression. Pas moyen de penser librement avec un sociologue dans le coin. Quoique vous pensiez le sociologue s'estime en roit d'analyser cette pensée, et non le discours qui la contient justement.
Il faudrait lire le truc en entier pour faire une analyse stylistique, on s'apercevrait, probablement, que le vocabulaire de la répression y est sur-représenté.

Volons à a la page 82 sur laquelle je suis tombé en ouvrant le livre au hasard.

1-Un des deux auteurs s'en prend au coït interrompu, parce que dit-il : "Il met la femme dans une position subordonnée puisqu'il va dépendre de la maîtrise de son partenaire, et non d'elle-même qu'elle ne se retrouve pas enceinte."
Ce sont évidemment les mêmes gars qui n'hésiteraient pas à dire que si la femme prend la pilule, c'est l'homme qui se décharge de cette responsabilité.
Ce qu'ils font effectivement page suivante.

2 - "Enfin, faire jouir les femmes est devenu une composante de la virilité. C'est certes un progrès par rapport au puritanisme, même si c'est par désir de possession, même si les hommes n'ont guère plus de science qu'avant."
Qu'en savent-ils ces 2 connards que les hommes n'ont pas plus de science qu'avant ?
C'est sans doute qu'eux en ont beaucoup pour pouvoir en juger...
Le sociologue es là pour réfréner les pensées coupables. Vous pensez que faire jouir votre femme relève du progressisme ? Ca se pourrait mais en fait non, tout ce que vous pensez ne révèle que votre désir de possession. Arrêtez donc de penser, laissez faire les professionnels.

3- Un homme raconte que sa femme l'a quitté pour un Nord Africain.
Notes des auteurs : "Le préjugé raciste attribuant aux Arabes des qualités viriles particulières est très répandue en France...aux Etats-Unis, c'est aux Noirs qu'on les prête. Mais cela prouve bien que Bernard a été atteint dans sa virilité."

Ce "Mais cela prouve bien que Bernard a été atteint dans sa virilité" m'exaspère car sous couvert d'analyse scientifique il tombe comme le couperet d'une punition. Bernard a eu une pensée malsaine en pensant que sa femme l'a quitté parce qu'il ne savait pas la baiser. Hop, punition suprême, les auteurs le taxe de racisme.
Sa femme a quitté Bernard, Bernard est atteint dans sa virilité. Bon. Ils voudraient qu'ils soit atteint où ?

Tout ça sur la même page. C'est étonnant comme ces types avec tout leur attirail dialectique de pacotille semblent ignorants de sentiments humains, somme toute assez évidents.
Mais le plus insupportable c'est qu'on sent dans des remarques comme celle-ci qu'il savent où ils souhaiteraient emmener les hommes pour leur bonheur. En 'autres termes eux ont trouvé le sens de la vie.
On est bien content pour eux.

La seule chose qui me rassure c'est qu'en cherchant si Georges et Nadine constituaient un couple de sociologues, j'ai constaté que Wikipédia n'avaient jamais entendu parler d'eux.
Ca prouve que la horde de wikipédants toute généreuse de son savoir qu'elle est ne s'est jamais préoccupée de ce genre d'histoires.

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