En Grèce depuis quelques jours, je peux le dire, être fou y semble très difficile. En Macédoine, les gens sont très raisonnables. Pourtant, Zorba est formel. Il convient d'être fou pour être plus libre.
Où sont les femmes dans cet extrait viril ?
Je me souviens d'avoir lu à Ellen, piazza Bellini, le passage de la séparation dans le livre, Alexis Zorba, que reprend cet extrait, pour l'attendrir un peu. Et comme Zorba, je lui ai demandé ce que je vais faire loin de toi ? Vas te faire cuire un oeuf, désolée.
Plus récemment, j'ai repensé à Zorba quand Lise m'a écrit que ma folie ne lui convenait pas. Alors que je fais tous les efforts du monde pour être fou et ainsi plus libre et donc....plus séduisant.....
La pire des folies, c'est, sans doute, de considérer ces filles comme susceptibles de comprendre qu'être "fou" est quelque chose de bien. Autrement, elles aiment quoi ? les fonctionnaires ?
Ce que je voudrais faire comprendre aux filles sensibles à la Grèce, c'est que la vie n'est pas un roman. La vie n'est pas CE roman en particulier. Car Zorba et son ami se séparent pour toujours. C'est bien évident. Zorba est triste comme tout, mais il le sait. On le sait tous. Le livre a une fin et ses personnages sont d'encre et de papier. Dans la vie c'est pas ça du tout. C'est même le contraire. On devrait se revoir, toujours, et on ne devrait jamais vraiment se quitter pour de vrai. Autrement c'est bien trop moche. Mais peut être que c'est un truc de mec de penser comme ça ? Faut croire.
SA
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1 commentaire:
Il va falloir que je retourne en Grèce.
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