La prose du transibère de Blaise un peu transformé
"J’ai des amis qui m’entourent comme des garde-fous
Ils ont peur quand je pars que je ne revienne plus
Toutes les femmes que j’ai rencontrées se dressent aux horizons
Avec les gestes piteux et les regards tristes des sémaphores sous la pluie
Bella, Agnès, Catherine et la mère de mon fils en Italie
Et celle, la mère de mon amour en Amérique
Il y a des cris de sirène qui me déchirent l’âme
Je voudrais n’avoir jamais fait mes voyages
Ce soir un grand amour me tourmente
Et malgré moi je pense à la petite Jeanne
C’est par un soir de tristesse que j’ai écrit ce poème en son honneur
Je suis triste je suis triste
J’irai boire des petits verres me ressouvenir de ma jeunesse perdue
Puis je rentrerai seul"
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