Comme Chronos vomit ses enfants après la pierre que Gaia, Rhéa et Métis (le grand amour de Zeus), toutes de sacrées nanas !, lui ont fait avaler, je viens de vomir mon repas teinté de rouge, tinto di rosso, du haut de la terrasse de l’hôtel albanais , sous l'oeil inquiet de Yoga. A présent, parlons de Voltaire.
Un Chevalier, Lieutenant dans l’armée française, est mandaté par les clients d'une auberge pour enquêter sur cet étrange visiteur. Il s'en suit le dialogue suivant :
Le Chevalier : -Vous vivez ici de manière bien solitaire ?
Voltaire : -Sans cela, on ne peut se livrer à un travail suivit.
-Peut être le genre de vos travaux demande t'il le secret ? car vous travaillez pendant que les autres dorment.
-Que voulez vous, il ne faut en accuser que notre pauvre organisation, les inspirations ne viennent pas à commende, il faut saisir le moment.
Voltaire invite le chevalier à bouffer....
Mais voilà une chaire excellente et des mets que l'on ne trouve pas dans ce pays !
-Aussi ai je soin de mener avec moi quelques provisions
-c'est une précaution qui vous est nécessaire, car on dit que vous mangez à toute heure.
Il est vrai que quand j'ai quelques composition en tête, j'oublie la partie annimal qui ensuite reprend ses droits.
-Vous faites un feu d'enfer, pendant qu'il est assez chaud
-Cela est encore vrai, mais considérez monsieur que la chaleur interne ne peut être très forte dans un corps aussi sec que le mien et qu'il failles d’ailleurs reparer ce que l'on use.
-La quantité de café que l'on ma dit que vous prenez m'a t'on dit doit particulièrement vous échauffer ?
-Mais pas absolument, l'usage émousse de tout. vous savez que Mithridate s'était habitué à avaler une certaine dose de poison sans être autrement incommodé.
-Cependant vous avez une manière de vivre qui peut déranger la santé des mieux établit.
-Il faut en convenir, l'amour propre, la persuasion où l'on est de produire quelques ouvrages propres à amuser et à instruire le genre humain est un puissant mobile et un dédommagement de toutes ses peines et de toutes ses veilles.
-C'est une noble ambition
-Mais souvent payé d'ingratitude, "Ô Athénien" s'écriait Alexendre au fort de ses conquêtes...
Le lieutenant, convaincu que l'inconnu n'était qu'un maniaque d'ésprit fort amusant et point dangereux, crut devoir se retirer mais avant demanda :
-Pourrais je sans indiscrétion, savoir , monsieur qui m'a fait l'honneur de si bien me régaler ?
-Mais monsieur, sans doute vous me connaissez ?
-Moi ? pas le moins du monde !
-Je suppose que vous lisez quelques fois, de temps à autre, dans vos garnisons, par exemple, entre jeune gens on lit des poésie légères, de petits poèmes... Il en est un de moi que surement vous avez lu, La pucelle, en un mot je suis Voltaire.
A ce nom, il est impossible de peindre la surprise, la stupéfaction du chevalier....il ne trouva qu'a dire...: monsieur mais quel bonheur !
SA
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