jeudi 27 octobre 2011
I ragazze de la Navy.
Il est un débarquement dont on parle moins que celui qui a eu lieu en Normandie, c'est celui qui l'a précédé dans le sud de l'Italie.
Sicile, Tarento, Rome le 4 juin. Le débarquement normand a lieu le 6.
Après avoir libéré le sud de l'Italie, les GI's l'ont occupée et cette occupation perdure jusqu'à aujourd'hui.
4 bases, rien que dans les environs de Naples, 12 000 militaires, familles y comprises
Un hôpital tout entier réservé seulement aux Américains...
Des généraux, des colonels, des lieutenants, des voitures américaines, le bar de la Navy, le magasin américain à l'intérieur de la base.
Les Pancakes, les oeufs américains blancs comme neige et calibrés au millimètre, le beurre de cacahuètes
Des villes qui s'enfoncent comme Capoue dans ses délices.
Une atmosphère virile ou quelques femmes arrivent à faire leur trou après être allée, elles aussi, pourchasser quelques "terroristes" en Irak.
Des villes qui s'enfoncent comme Capoue dans ses délices.
Des femmes au coeur de feu, celui des mitraillettes...
Une nation qui doit sa grandeur au fait d'avoir compris que nombres de femmes étaient sinon plus utiles, moins nuisibles avec une mitraillette à l'étranger qu'avec un ordinateur au pays entre les doigts.
Mais des femmes qui auraient préférées le Japon et ses sushis à l'atavisme méridional et à sa variante discarica aperta répandue dans le bassin de vie campanien.
Je ne sais pas pourquoi j'ai toujours confondu cette chanson avec "Mon légionnaire" Piaf, Gainsbourg...
J'ai dû écouter plusieurs fois la chanson pour réaliser, dépité, que ce jeune homme de 18 ans n'était pas le même légionnaire qui sentait bon le sable chaud...
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