"Ce blog pour réapprendre aux femmes à aimer vivre avec les hommes, et mieux comprendre le monde francophone contemporain"
Sébastien

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mercredi 18 mai 2011

Un peu de calme svp


Dans la vie nous avons tous un ou une meilleur(e) ami(e), modèle de vertu, qui prêche la tolérance et l'amour universel. Il se trouve que souvent ce(tte) même ami(e) fait 80 heures par semaine pour son job. Comme modèle de tolérance on peut repasser. L'ami(e) si calme et apaisant(e) devient sur l'autre versant de sa personnalité un fanatique en train de bouillir dans son jus d'envie d'aller travailler. Ce triste individu sacrifie tout ce qui lui passe par les mains à son vice. Pour les psychiatres, ce vice peut être deux chose. Ça peut être l'argent. Dans ce cas ce(tte) bon(ne) ami(e) est un(e) espèce de radin(ne) qui ne vit que pour accumuler du fric, et convertit automatiquement le moindre effort de concentration qui meut son cerveau en pognon. Tout aussi grave, la deuxième voie. Il s'agit d'un malade qui dédaigne l'argent royalement au bénéfice de la loi du plus grand effort possible. Il s'agit d'un être hyperactif, d'un malade de l'effort, d'un forcené relationnel, d'un bûcheron des heures de présence, d'un monomaniaque de la contrainte, qui fait ça pour le plaisir de se sentir en ardeur, de se retrousser les manches la tête en feu, et, on le devine parfois, de pouvoir emmerder le plus de monde possible au nom de l'activité sacrée.

Mais quelle bon Dieu d'activité ? Se fatiguer pour faire du flouze par avarice, ou le pendant horrifique, se fatiguer par masochisme et prendre son fric comme une médaille, une confirmation en fin de mois, des fois où on l'aurait oublié, qu'on s'est vraiment bien fait chier pendant 5 semaines délicieuses.

Mais il y a encore plus grave. Ces petites locomotives qui avancent en poussant de temps en à autre un coup de sifflet comme des agents de polices en train de faire la circulation, comment font-elles pour se reposer, pour ne pas tomber en panne ? C'est très simple, elles écoutent de la musique. Et la magie du son les transporte dans un univers parallèle où ces malades ne sont plus obligés de se justifier de rien aux yeux de qui que ce soit. Et ils en reviennent encore plus fortement bandés qu'avant. Et ils repartent au turbin. Jamais une seconde à eux, toujours le nez dans l'agenda, toujours entre deux créneaux horaires, comme les sentinelles d'un donjon qui s'assurent d'un coup d'œil que personne va venir les faire chier du dehors, les déconcentrer dans leurs maudits travaux.
SA

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