Il y a une manière propre de parler d'amour dans chacune des langues et entre chacune des villes du monde. Quelques rares cinéastes sont arrivés à reconstituer le langage de l'amour entre un homme et une femme, en français, dans les années 1960, dans le cadre de productions franco-italiennes, Paris-Rome, avec souvent, coté français, Georges de Beauregard en producteur et Raoul Coutard à la photo. Cet extrait, présentant Belmondo et Karina filmés par Godard, en est une illustration.
Ce cinéma a disparu quand le ton badin du libertinage amoureux inspiré des troubadours du Languedoc conjugué à celui, tout aussi amoureux, des trouvères du nord de la France et de la Belgique actuelle,
soit par équation : (troubadour X + trouvère Y)² = Love puissance N,
a été remplacé sur les écrans par d'autres choses.
Dans le prochain post, nous introduirons les formules des égalités remarquables homme - femme dans le cinéma français, inspirées par les équations de Godard.
1 commentaire:
La tête de Belmondo ...
son clope qui monte et descend, comme la fumée qui sort de la cheminée d'un paquebot ...
cette placidité mécanique renforcée par l'angle presque invisible et floutée du mur blanc
un angle qui n'en est pas un
un acteur surdoué
un plan magique !
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