Le boudin, c'est le discours médiatique frnaçais.
Aujourd'hui c'est du Rufo, tout frais cueilli dans le Pélerin Magazine de ma grand-mère.
Je venais passer la 2e couche sur son portable*, mais la peinture avait mal prise en raison du froid, fournissant le résultat tellement désastreux que j'ai jugé cette 2e couche pas franchement nécessaire.
Que dit-il Ruffo : "Je souhaite qu'un jour l'université permette d'étudier la maçonnerie ou la boulangerie."
Ce n'est ni bon, ni mauvais, ça n'a simplement pas grand sens, c'est ce qu'on appelle une déclaration de bonne volonté. Ceci appuyé par une série d'arguments déconnectés de toute réflexion en prise avec quoi que ce soit, sinon avec des déclarations de bonnes volontés. C'est comme si un Américain entrant dans une boîte à partouzes angevine disait : "Je veux un gateau à la crème avec des brocolis à l'intérieur. Mais je veux aussi que le gateau vole dans le ciel au dessus des couples en train de copuler. Et je veux aussi que dans ce gateau, il y a un nounours, mais que ce nounours ne soit pas sali par la crème du gateau. And I want it now."
Quelque chose comme ça.
Ce qui est intéressant, c'est que ce Marcel Rufo se définit comme pédo-psychiatre. Il anime d'ailleurs à ce titre une émission sur une chaîne publique française.
Aujourd'hui, c'est donc aux psy qu'on demande de se la ramener sur tout et n'importe quoi, alors qu' il y a quelques années, ce privilège était la chasse gardée des chirurgiens, autres grands pédants de notre doux pays.
Lors de la réforme orthographique, on pouvait ainsi entendre un illustre imbécile de la profession se la ramener sur le fait qu'il faille conserver l'orthographe classique, car ainsi on devinait que "hôpital", grâce à son accent circonflexe venait de "hospes" qui a donné "hôte" et donc patati patata...
En réalité "opital" apparaît vers 1170. A l'époque on disait "opital" parce que ça faisait à peu près 500 ans que personne ne prononçait ce genre de syllabe en "sp".
Mais dès 1190 on voit apparaître "hospital", c'est que quelques non moins anonymes pédants s'étaient faits la même réflexion que ce chirurgien. Comme quoi la pédanterie est de tout temps. L'ennui est qu'elle a la vie plus dure que le bon sens.
Quelques siècles après, on dit pourtant de nouveau "opital" comme aujourd'hui. C'est ainsi, des lois phonétiques dirigent l'évolution des langues, et il se trouve que lorsqu'un effort articulatoire est inutile -celui consistant à dire "sp" pour "p" alors que ça n'apporte rien au sens, il disparaît-.
C'est compter sans la pédanterie de l'Académie Française qui décide lors d'une réforme de rajouter un accent circonflexe pour bien montrer que le peuple a tort et qu'il est ignorant s'il ne connaît pas l'orthographe.
Ainsi des milliers de professeurs apprendront à leurs élèves pour qu'ils ne soient pas des ânes et leur faire croire que ce qu'ils apprennent à un sens que "hôpital" s'écrit ainsi car "avant il y avait un s."
Et les chères têtes d'anges d'imaginer que le "s" s'est envolé comme par magie déployer ces ailes sur le o.
D'un côté, c'est mignon tout plein, et puis il faut bien apprendre quelque chose.
De l'autre, la dyslexie est une maladie qui ne se développe qu'à l'apprentissage de la lecture, uniquement dans les pays où l'orthographe n'est pas phonétique. Que chacun juge.
Après cette résumée, quoique déprimante histoire de la pédanterie, je propose à ceux qui ont l'estomac bien accroché de se pencher sur le boudin de Rufo, avertis qu'ils sont que tous ça c'est des contes.
Mais pas des contes initiatiques, de ceux qui sous une trame malicieuse transmette des vérités cachées, inaccessibles à la lumière pleine -vera Lucia-. Non, plutôt le genre de contes de bonne femmes dont notre pays a le secret.
*Lapsus calami, pour "portail". Le lecteur aura sans doute corrigé de lui-même.
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