Je viens d'apprendre la mort de Werner Schroeter le 12 avril 2010, avec un peu de retard, car je n'ai plus le contact avec mes amis allemands. Il avait 65 ans. C'est assez contrariant, parce qu'il ne reste plus que Wim, qui est insupportable, de la grande époque des années 70 où le cinéma allemand a dépassé le cinéma français dans sa préoccupation pour l'Italie. En particulier dans Nel regno de Napoli (1979) Werner évoque le tropisme allemand pour l'Italie. L'extrait présenté ici, qui ouvre le film de Rainer Fassbinder Warnung vor einer Heiligen Nutte, présente Werner à 25 ans en train de raconter une histoire. La disparition de Werner est une perte immense, car c'était un des rares allemands à comprendre (et confondre) la France et l'Italie pour ce qu'elles sont. De Werner, qui prétendait être "une espèce de diva", je pense à Reiner et à la finesse de ses analyses politiques et amoureuses. Aujourd'hui, cette subtilité a disparu, remplacée par une autre, la subtilité globale.
jeudi 30 septembre 2010
France, Allemagne et Italie au cinéma
Je viens d'apprendre la mort de Werner Schroeter le 12 avril 2010, avec un peu de retard, car je n'ai plus le contact avec mes amis allemands. Il avait 65 ans. C'est assez contrariant, parce qu'il ne reste plus que Wim, qui est insupportable, de la grande époque des années 70 où le cinéma allemand a dépassé le cinéma français dans sa préoccupation pour l'Italie. En particulier dans Nel regno de Napoli (1979) Werner évoque le tropisme allemand pour l'Italie. L'extrait présenté ici, qui ouvre le film de Rainer Fassbinder Warnung vor einer Heiligen Nutte, présente Werner à 25 ans en train de raconter une histoire. La disparition de Werner est une perte immense, car c'était un des rares allemands à comprendre (et confondre) la France et l'Italie pour ce qu'elles sont. De Werner, qui prétendait être "une espèce de diva", je pense à Reiner et à la finesse de ses analyses politiques et amoureuses. Aujourd'hui, cette subtilité a disparu, remplacée par une autre, la subtilité globale.
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